161 - A : ³cette génération-là là j'ai j'ai j'ai euh j'ai de la peine pour eux-autres parce qu'ils ont travaillé ⁴pis ils ont ils avaient rien ils avaient rien pour euh ils avaient pas d'argent ils avaient euh nous-autres a- avec le on a quand même ramassé un peu de salaire pis on peut t'sais mais même si on a élevé des familles on peut quand même sortir puis euh [sous-corpus 4, segment 1, page 10, ligne 9] -

162 - H : ²heille autrefois ils avaient sept 3 huit femmes fait que: ça se [ faisait c'est pas d'hier [sous-corpus 4, segment 2, page 16, ligne 12] -

163 - A : ¹voilà voilà deux semaines voilà deux semaines ma fille qui reste à Georgeville elle elle s'aperçoit que: je sais pas la police a appelé chez eux ils avaient elle avait eu ils avaient eu un téléphone neuf un un les petits gars avaient signalé le neuf un un ils savaient pas que pis la police s'en allait là là eux-autres [sous-corpus 4, segment 2, page 23, ligne 1] -

164 - H : pis la maîtresse en aura pas rien qu'un eux-autres à la maison ils en av- ils en avaient rien qu'un\ ce problème-là ils le voyaient moins mais la maîtresse qui était pognée avec euh une trentaine ¹d'enfants [sous-corpus 4, segment 2, page 25, ligne 5] -

165 - A : ¹ben nous-autres euh les sœurs av- avaient un travail à faire ²pis si ça écoutait pas fallait que ça écoute parce que [sous-corpus 4, segment 2, page 26, ligne 20] -

166 - H : ah oui ça c'est vrai là il ¹il y en a plusieurs qui sont derrière les barreaux que s'ils avaient eu une petite tape de temps ²en temps là/ peut-être qu'ils ³se seraient pas ramassés là [sous-corpus 4, segment 2, page 27, ligne 9] -

167 - H : quand qu'ils ont parti de Magog euh apparemment qu'i:ls avaient un terrain là c'était de en construction pour ça ¹mais [sous-corpus 4, segment 3, page 37, ligne 17] -

168 - A : oui il y avait il y avait un mille de l'école fallait qu'ils marchent mais euh ceux qui étaient à: co- deux pas plus loin là eux-autres avaient le droit à l'autobus [sous-corpus 4, segment 4, page 45, ligne 4] -

169 - R : il y a AUCUNE façon pour ces gens-là de vivre dans ce coin-là ¹c'est le bois qui les faisait vivre pis s'ils avaient eu quelque chose par exemple élever le bœuf comme ils font dans l'Ouest élever ça pis avoir un abattoir tout proche ils auraient PU vivre mais aujourd'hui mon gars ça fait pitié dans ces coins-là là remarque ²que rentrer dans le Témiscamingue c'est la même maudite affaire hein↑ [sous-corpus 4, segment 4, page 48, ligne 12] -

170 - A : eux-autres avaient euh faisaient un peu d- un peu de sous là [sous-corpus 4, segment 4, page 49, ligne 2] -