641 - A : ⁷mais faut dire quand il a com- faut dire quand j'ai commencé là la première année là/ en cinquante j'avais mille six cent vingt piastres par année [sous-corpus 4, segment 1, page 12, ligne 5] -

642 - R : mais écoute ben Albert m'as te dire quelque chose que j'ai déjà dit à mes enfants moi quand j'ai rentré à Dominion Textile en: en tout cas je m'en rappelle plus en cinquante je m'en rappelle plus quelle année on gagnait trente-deux piastres par semaine après ça on remontait à trente-cinq piastres par semaine j'avais une maison à payer j'avais un char à payer j'avais cinq enfants à nourrir pis une femme pis pis bon\ mes enfants ¹ont jamais pâti de faim [sous-corpus 4, segment 1, page 12, ligne 11] -

643 - A : ¹je suis rentré à la Textile à quatorze ans ²j'avais vingt-cinq vingt-cinq cennes de l'heure ³je travaillais de cinq heures le soir à sept heures le matin [sous-corpus 4, segment 1, page 12, ligne 16] -

644 - R : ¹j'avais avoir su prendre ma carabine pis être capable de tirer 2 dans la [ télévision j'aurais tiré moi [sous-corpus 4, segment 3, page 30, ligne 18] -

645 - M : on allait tous défricher avec papa ben il y en avait qui:: comme de raison qui:: moi ¹j'avais huit ans pis il y en avait d'autres qui étaient plus vieilles là ²il y en avait qui travaillaient à part ça il y en avait une qui s'est mariée pis tout ça pis on allait tous défricher avec papa [sous-corpus 4, segment 4, page 48, ligne 4] -

646 - M : ben il y en avait qui étaient bons aussi ¹parce que j'en avais fait euh chacun aux enfants les nappes et ²pis pis ils les ont gardées ben longtemps pis ils mettaient tout le temps ceux-là [sous-corpus 4, segment 6, page 69, ligne 13] -

647 - A : ah moi quand moi j'avais un gars qui voulait plus travailler là j'appelais Roger ou bedon j'appelais monsieur Roy à la fonderie les gars ren- le lendemain matin les gars travaillaient ¹moi j'étais chanceux j'appelais Roger ou l'autre là monsieur Roy pis les gars travaillaient [sous-corpus 4, segment 6, page 70, ligne 17] -

648 - A : oui oui ben oui ¹il avait six piastres et quelque chose par mois à chaque fois que t'avais une augmentation de la pension la Textile baissait elle pis en dernier il avait six piastres et quelque chose par mois ²heille il avait toute une pension [sous-corpus 4, segment 6, page 71, ligne 10] -

649 - A : oui oui pis euh là il y avait pas il y avait pas comme je te dis j'ai rentré là en quarante- deux j'avais vingt-c- vingt-cinq cennes de l'heure fait que les les les employés les hommes avaient un peu plus cher parce qu'ils ils runnaient les machines nous-autres on était à l'autre bout mais deux ans après à SEIZE ans je faisais la job d'un homme pis j'avais le salaire d'un homme là j'avais- ¹j'a- j'a- je sais pas j'avais euh peut-être soixante-quinze cennes de l'heure dans ce temps-là là [sous-corpus 4, segment 6, page 72, ligne 2] -

650 - M : j'avais vingt piastres par semaine [sous-corpus 4, segment 6, page 73, ligne 13] -