7271 - R : ils regardaient pousser les enfants pis les jeunes ben veux-tu ben me dire à quelle place que c'est qu'ils s'en vont↑ ah ça ça a plus d'allure ça a plus de bon sens ¹ça cette ça là cette cette génération-là qu'ils disaient ils sont partis là c'est à notre tour pis as-tu vu comment est-ce qu'ils s'en vont leur ²tour↑ [sous-corpus 4, segment 1, page 10, ligne 3] -

7272 - A : ³cette génération-là là j'ai j'ai j'ai euh j'ai de la peine pour eux-autres parce qu'ils ont travaillé ⁴pis ils ont ils avaient rien ils avaient rien pour euh ils avaient pas d'argent ils avaient euh nous-autres a- avec le on a quand même ramassé un peu de salaire pis on peut t'sais mais même si on a élevé des familles on peut quand même sortir puis euh [sous-corpus 4, segment 1, page 10, ligne 9] -

7273 - A : oui oui ¹ah oui pis elle était elle était là [sous-corpus 4, segment 1, page 10, ligne 14] -

7274 - R : j'ai été en chercher hier moi pis j'ai pas je m'en suis pas aperçu je sais pas si c'est remonté ou pas je le sais pas\ [sous-corpus 4, segment 1, page 11, ligne 2] -

7275 - A : moi j- j'ai j'ai de l'assurance ¹de de la fonction publique ²là pis j'ai: on a toutes sortes de: ³comme mes mes appar- mes appareils c'est eux-autres qui payent [sous-corpus 4, segment 1, page 11, ligne 5] -

7276 - A : oui pi::s les pensions c'est pas pire t'sais euh à tous les ans l'indexation au ¹coût de la vie [sous-corpus 4, segment 1, page 11, ligne 18] -

7277 - A : ¹pis on avait trois enfants [sous-corpus 4, segment 1, page 12, ligne 7] -

7278 - A : oui ¹monsieur pis faut dire que ça c- le coût de la vie était pas ce qu'il était aujourd'hui on vivait pas dans les maisons comme on vit aujourd'hui euh en tout cas t'sais mais c'était seize cent vingt piastres la première année [sous-corpus 4, segment 1, page 12, ligne 9] -

7279 - R : mais écoute ben Albert m'as te dire quelque chose que j'ai déjà dit à mes enfants moi quand j'ai rentré à Dominion Textile en: en tout cas je m'en rappelle plus en cinquante je m'en rappelle plus quelle année on gagnait trente-deux piastres par semaine après ça on remontait à trente-cinq piastres par semaine j'avais une maison à payer j'avais un char à payer j'avais cinq enfants à nourrir pis une femme pis pis bon\ mes enfants ¹ont jamais pâti de faim [sous-corpus 4, segment 1, page 12, ligne 11] -

7280 - R : comment ça se fait que dans ce temps-là on en avait avec trente piastres par semaine on pouvait vivre pis aujourd'hui ils en ont trois mille pis ils vivent plus/ [sous-corpus 4, segment 1, page 12, ligne 14] -