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Compagnie de papier Rolland
18821912
Jean-Baptiste Rolland et ses fils, propriétaires d'une librairie / papeterie à Montréal, se demandent un jour pourquoi ils ne produiraient pas leur papier au lieu de l'importer de France et de l'étranger. Il faut 10 ans pour qu'ils trouvent l'aide financière et les conseils financiers de spécialistes dont ils ont besoin. \r\nLe curé Labelle, ayant entendu parlé du projet, vient voir Jean-Baptiste Rolland et lui propose d'établir sa fabrique à Saint-Jérôme, là où il y a abondance de pouvoir hydraulique, de main d'oeuvre de même qu'une voie ferrée reliant la municipalité à Montréal. Il y rencontre un groupe nombreux de citoyens qui le sollicitent et le pressent de s'installer au milieu d'eux. Ils lui présentent même des contrats cédant à un prix nominal des propriétés de son choix. \r\nLe moulin à papier s'élève bientôt et Monseigneur Fabre bénit la construction nouvelle.\r\nJean-Baptiste Rolland risque jusqu'à son dernier sou dans l'entreprise et confie l'administration de ce moulin à son fils Stanislas-Jean-Baptiste.\r\nLes Rolland se confinent à la manufacture de papiers fins, particulièrement les papiers de chiffon. Selon le Maître imprimeur, jusque là, on n'avait encore jamais réussi à fabriquer des papiers filigranés ou de registres comparables à ceux qu'il avait fallu importer d'Europe jusqu'à la fondation de l'usine Rolland.\r\nCette première entreprise rencontre mille obstacles, mais on triomphe de tout: des couleurs qu'il faut fabriquer soi-même jusqu'à l'apparition en 1885 des premières teintures d'aniline, d'une inondation qui emporta un pont, d'une rupture d'aqueduc, et aussi du mal qu'on a retenir dans la petite ville provinciale de Saint-Jérôme les ouvriers écossais-américains qu'on y avait amenés.\r\nLes papiers Rolland obtiennent des prix à l'exposition d'Anvers en 1885, à celle de Chicago en 1893 et à Paris en 1900.\r\nLe Maître imprimeur de mars 1950 dit qu'en 1902, s'avançant plus avant dans le royaume des colons du curé Labelle, à 16 milles au nord de Saint-Jérôme, S.-J.-B. Rolland examine le pouvoir de l'eau de Saint-Adèle et l'achète d'un Américain. Le Maître imprimeur de décembre 1965 parle cependant de la municipalité de Mont-Rolland.\r\nOn commence alors la construction sur le terrain avoisinant les chutes et ayant auparavant appartenu à Norbert Morin. Ce deuxième moulin est incorporé en 1904 sous le nom de Les Moulins du Nord

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Compagnie de papier Rolland
Entreprise
Entreprise familiale
?
Québec
Canada
1882
1912
Jean-Baptiste Rolland et ses fils, propriétaires d'une librairie / papeterie à Montréal, se demandent un jour pourquoi ils ne produiraient pas leur papier au lieu de l'importer de France et de l'étranger. Il faut 10 ans pour qu'ils trouvent l'aide financière et les conseils financiers de spécialistes dont ils ont besoin. \r\nLe curé Labelle, ayant entendu parlé du projet, vient voir Jean-Baptiste Rolland et lui propose d'établir sa fabrique à Saint-Jérôme, là où il y a abondance de pouvoir hydraulique, de main d'oeuvre de même qu'une voie ferrée reliant la municipalité à Montréal. Il y rencontre un groupe nombreux de citoyens qui le sollicitent et le pressent de s'installer au milieu d'eux. Ils lui présentent même des contrats cédant à un prix nominal des propriétés de son choix. \r\nLe moulin à papier s'élève bientôt et Monseigneur Fabre bénit la construction nouvelle.\r\nJean-Baptiste Rolland risque jusqu'à son dernier sou dans l'entreprise et confie l'administration de ce moulin à son fils Stanislas-Jean-Baptiste.\r\nLes Rolland se confinent à la manufacture de papiers fins, particulièrement les papiers de chiffon. Selon le Maître imprimeur, jusque là, on n'avait encore jamais réussi à fabriquer des papiers filigranés ou de registres comparables à ceux qu'il avait fallu importer d'Europe jusqu'à la fondation de l'usine Rolland.\r\nCette première entreprise rencontre mille obstacles, mais on triomphe de tout: des couleurs qu'il faut fabriquer soi-même jusqu'à l'apparition en 1885 des premières teintures d'aniline, d'une inondation qui emporta un pont, d'une rupture d'aqueduc, et aussi du mal qu'on a retenir dans la petite ville provinciale de Saint-Jérôme les ouvriers écossais-américains qu'on y avait amenés.\r\nLes papiers Rolland obtiennent des prix à l'exposition d'Anvers en 1885, à celle de Chicago en 1893 et à Paris en 1900.\r\nLe Maître imprimeur de mars 1950 dit qu'en 1902, s'avançant plus avant dans le royaume des colons du curé Labelle, à 16 milles au nord de Saint-Jérôme, S.-J.-B. Rolland examine le pouvoir de l'eau de Saint-Adèle et l'achète d'un Américain. Le Maître imprimeur de décembre 1965 parle cependant de la municipalité de Mont-Rolland.\r\nOn commence alors la construction sur le terrain avoisinant les chutes et ayant auparavant appartenu à Norbert Morin. Ce deuxième moulin est incorporé en 1904 sous le nom de Les Moulins du Nord.