Bien public

L'hebdomadaire a toujours été soumis à l'épiscopat, c'est-à-dire à l'évêque de Trois-Rivières, Mgr François-Xavier Cloutier, qui, dès le départ, en avait été l'instigateur et le concepteur.\r\nJoseph Barnard et Mgr Cloutier sont remplacés en 1933 par Albert Tessier, qui cède aussitôt sa place au tandem Raymond Douville-Clément Marchand.\r\nSous la direction de Barnard et Cloutier, le journal se présente comme le défenseur des intérêts régionaux et de l'Église locale.

Jusqu'en 1914, il porte officiellement le titre d'éditeur-propriétaire. Le 5 février, la propriété du journal est cédée à la Compagnie du Bien public.

Barnard et Mgr Cloutier sont remplacés en 1933 par Albert Tessier, qui cède aussitôt sa place au tandem Raymond Douville-Clément Marchand.\r\nSous la direction de Barnard et Cloutier, le journal se présente comme le défenseur des intérêts régionaux et de l'Église locale.\r\nEn 1933, les autorités diocésaines offrent le journal en toute propriété à Barnard, qui refuse cependant.

Albert Tessier compte sauver le journal, qui connaît des difficultés financières, en en déléguant la direction à deux jeunes laïcs désireux d'élargir une doctrine jusque-là confinée au cercle des intérêts diocésains et capables de la rendre sensible à la population.\r\nDouville et Clément Marchand réussissent à amasser un petit capital tout en faisant l'apprentissage de leur métier d'éditeur journalistique. Cependant, en étant promus héritiers, ils deviennent du même coup légataires des valeurs véhiculées par Mgr Tessier.\r\nLe Bien public se donne pour mandat de se distinguer des journaux de la métropole et de promouvoir les intérêts de l'Église locale. Il bénéficie d'une certaine autonomie.\r\nLe journal consent de temps en temps à imprimer un ouvrage à compte d'auteur sous le nom de la Compagnie du Bien public.\r\nTessier voit en Douville un administrateur fiable et un journaliste de bon sens.