Lorsque le Progrès du Saguenay voit le jour, son atelier est situé dans les mêmes locaux que ceux précédemment occupés par Le Réveil du Saguenay. Il conserve également le même propriétaire, le même format sur six colonnes, les mêmes caractères et le même prix d'abonnement annuel, soit 1$.\r\nL'entête du journal pouvait se lire comme suit: "Le Progrès du Saguenay, journal populaire".\r\nÀ ses débuts, le journal ne compte que quatre pages rassemblant divers sujets, notamment une large tranche d'un roman. Malgré quelques fautes d'orthographe ou de syntaxe, le journal avait une allure honorable selon Le Maître Imprimeur.
Le journal voit le jour dans la petite imprimerie d'Alphonse Guay que ce dernier avait acquise du Séminaire.\r\nIl ne vécu que quelques mois avant de renaître sous le nom du Progrès du Saguenay le 18 août 1887.
Il s'agit du troisième déménagement de l'entreprise.\r\nÀ cette époque, je journal ne cache pas ses allégences politiques: il est conservateur, mais maintient une certaine attitude indépendante.
Le 29 août 1901, l'entête du journal mentionne "Éditeur-propriétaire: La Compagnie d'Imprimerie Guay-Godbout". Le journal a alors un format de 1 pied par 1 pied et demi, comprend 8 pages et publie de nombreux feuilletons comme "Les deux orphelines". Le nombre d'annonces y est dorénavant plus important et les questions de cour et d'hygiène plus fréquentes.\r\nn avril 1902, le journal change de nouveau de format pour une grandeur de 13 pouces par 20 pouces. Il s'étend sur 5 colonnes et touche des sujets très variés accompagnés de nombreuses illustrations. La publication comprend aussi une chronique parisienne et sa première page donne le sommaire du numéro.\r\nAprès être passé par divers avatars, le journal devient la propriété du Syndicat des Imprimeurs du Saguenay en 1907, dont J.-E.-A. Dubuc est le principal actionnaire et s'installe de manièr définitive sur l'avenue Labrecque. Le journal procédera toutefois à un angrandissement de ses locaux qui, à ce moment, ne comptaient qu'un seul étage. La date de ces modifications n'est pas mentionnée dans l'article du Maître Imprimeur.\r\nDurant ces années, la politique joue un grand rôle dans l'histoire du journal. Effectivement, Le Progrès du Saguenay est dans une lutte perpétuelle avec le journal Le Travailleur jusqu'à ce qu'un incendie ne détruise les locaux de ce dernier. Le Travailleur ne renaîtra jamais de ses cendres, ce qui contribue grandement à la productivité du Progrès du Saguenay.\r\nLorsque le journal passe sous la tutelle de Mgr Eugène Lapointe, il décide de ne s'occuper que de questions "sérieuses et pratiques" comme la société, l'économie et la religion. Le but du nouveau patron était alors de créer une oeuvre de presse catholique indépendante.\r\nEn 1911, le journal fête son 25e anniversaire d'existence.\r\nEn 1912, une nouvelle forme de rédaction change considérablement le journal. Selon le Maître Imprimeur, "La tempérance, le syndicalisme catholique, le repos du dimanche, les directives sociales de l'Église, les questions économiques" sont envisagés d'un point de vue plus élevé. Au cours de la même période, l'abbé J.-Calixte Tremblay fait du Progrès d Saguenay un journal vraiment régional qui affiche ouvertement ses allégences catholiques.\r\nToujours vers 1912, le format du journal se modifie un peu et passe à 7 colonnes d'impression de plus en plus claire et nette. Plusieurs sujets y sont abordés (chemin de fer, immigration, colonisation, etc.)\r\nEn 1937, le journal ajoute à sa publication régulière une section magazine sérieuse, variée t illustrée en noir. 1937 est également l'année du 50e du journal. Un numéro spécial sort d'ailleurs pour cette occasion.\r\nEn 1938, c'est le centenaire du Saguenay et le journal offre à ses lecteurs plusieurs numéros spéciaux portant sur le sujet. La même chose se produit en 1942, lors du centenaire de la ville de Chicoutimi.
Il est dit dans le Maître imprimeur que Philippe Casgrain, avant de travailler pour les éditions du Réveil, a été à l'emploi du Progrès du Saguenay pendant 25 ans.
Son poste de gérant fait-il de lui un directeur / dirigeant?\r\nIl est dit dans le Maître imprimeur que Philippe Casgrain, avant de travailler pour les éditions du Réveil, a été à l'emploi du Progrès du Saguenay pendant 25 ans, dont les trois dernières années en tant que gérant..
Le journal passe sous la tutelle rigoureuse de Mgr Lapointe. Selon Le Maître Imprimeur, Le Progrès du Saguenay s'occupe désormais seulement de questions sociales, économiques ou religieuses (bref, des sujets sérieux et pratiques). Mgr Lapointe voulait créer au Saguenay une oeuvre de presse catholique indépendante et change ainsi l'orientation du journal.
Le Maître Imprimeur mentionne qu'il travaille encore pour le Progrès du Saguenay autour de 1952 sans toutefois affirmer qu'il occupe toujours un poste d'auxiliaire.
Le Maître Imprimeur mentionne qu'il a étudié à fond tous les problèmes liés à la direction d'un journal ou d'une imprimerie et, par conséquent, qu'il est très bien qualifié pour le poste qu'il occupe. Sous sa direction, Le Progrès du Saguenay a d'ailleurs pris un essor considérable.
Après avoir appartenu à J.-D. Guay, Le Progrès du Saguenay passe aux mains du Syndicat des Imprimeurs du Saguenay dont Dubuc est le principal actionnaire.
Il partage peut-être sa tâche avec Georges Marcoux, Edmond-Louis Maltais, Eugène Roy, J.-A. Grégoire, Simon Lapointe, J.H. Palardy, J.-E. Cloutier ou il l'exerce seul.\r\nVérifier pour les Relations.
Peut-être a-t-il exercé seul ou avec Elzéar Dallaire, Edmond-Louis Maltais, Eugène Roy, J.-A. Grégoire, Simon Lapointe, J.-H. Palardy ou J.-E. Cloutier.\r\nVérifier pour les Relations.
Peut-être a-t-il exercé cette fonction seul ou avec Elzéar Dallaire, Georges Marcoux, Eugène Roy, J.-A. Grégoire, Simon Lapointe, J.-H. Palardy, J.-E. Cloutier.\r\nVérifier pour les Relations.
Maltais, Edmond-Louis 1907 av. - 1907 ap (Détails)
Peut-être a-t-il exercé cette fonction seul ou avec Elzéar Dallaire, Georges Marcoux, Edmond-Louis Maltais, J.-A. Grégoire, Simon Lapointe, J.-H. Palardy ou J.-E. Cloutier.\r\nVérifier pour les Relations.
Peut-être a-t-il exercé cette fonction seul ou avec Elzéar Dallaire, Georges Marcoux, Edmond-Louis Maltais, Eugène Roy, Simon Lapointe, J.-H. Palardy ou J.-E. Cloutier.\r\nVérifier pour les Relations.
Peut-être a-t-il exercé cette foncion seul ou avec Elzéar Dallaire, Georges Marcoux, Edmond-Louis Maltais, Eugène Roy, J.-A. Grégoire, J.-H. Palardy ou J.-E. Cloutier.\r\nVérifier pour les Relations.
Peut-être a-t-il exercé cette fonction seul ou avec Elzéar Dallaire, Georges Marcoux, Edmond-Louis Maltais, Eugène Roy, J.-A. Grégoire, Simon Lapointe ou J.-E. Cloutier.\r\nVérifier pour les Relations.
Peut-être a-t-il exercer cette fonction seul ou avec Elzéar Dallaire, Georges Marcoux, Edmond-Louis Maltais, Eugène Roy, J.-A. Grégoire, Simon Lapointe ou J.-H. Palardy.\r\nVérifier pour les Relations.
Il exerce seul cette fonction d'abord. Quelque temps plus tard, Eugène l'Heureux vient lui prêter main forte. C'est d'ailleurs ce dernier qui lui succède 6 ou 7 ans plus tard.
Au départ, il devient rédacteur du journal dans le but de seconder l'abbé J.-Calixte Tremblay qui occupe déjà ce poste. Après 6 ou 7 ans, il lui succède définitivement comme rédacteur du Progrès du Saguenay.\r\nQuelque temps plus tard, l'abbé André Laliberté partage avec lui la fonction de rédacteur.\r\nEn septembre 1953, Le Maître Imprimeur mentionne qu'il est journaliste indépendant, rédacteur de la chronique "Entre Canadiens de bonne volonté" (sûrement une des chroniques du journal Le Progrès du Saguenay).
Il devient un des deux rédacteurs principaux du Progrès du Saguenay avec Eugène L'Heureux. Nous ne savons pas jusqu'à quand il exerce ce métier, mais nous savons qu'il travaille toujours au journal (autre poste) en 1953.
On ne mentionne pas à quel moment il devient le directeur du journal, mais Le Maître Imprimeur écrit qu'il occupe toujours ce poste en 1937, ce qui implique qu'il l'ait obtenu avant cette date.
Le Maître Imprimeur mentionne qu'il commence à travailler pour le journal à l'automne 1952 sans toutefois préciser le mois. Il avait, à cette époque, déjà une solide réputation de journaliste, ayant exercé ce métier pour L'Action catholique et Le Droit d'Ottawa.
Dagneault, Georges-Henri 1952 av. - 1953 ap (Détails)
Après avoir exercé la fonction de rédacteur du journal, ce dernier passe totalement aux mains de Guay. Sous sa direction, le journal devient ouvertement politisé (conservateur) et change de locaux à trois reprises.\r\nGuay cède finalement Le Progrès du Saguenay au Syndicat des Imprimeurs du Saguenay en 1907.
On ne connaît pas les dates exactes durant lesquelles il a travaillé au journal.\r\nLe Maître Imprimeur mentionne que son arrivée donne au Progrès du Saguenay une orientation quelque peu nouvelle.