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Portrait de la situation sociopolitique au Salvador et de l'Église de ce pays après l'assassinat de Mgr Romero

El Salvador

Arturo Molina Barraza - Colonel -Président du Salvador

Carlos Romero Mena- Général - Président du Salvador

Conseil épiscopal latino-américain (CEMAL)

Coordination populaire de basse (CONIP- Salvador)

Direction Révolutionnaire Unifiée (DRU)

Front Démocratique Révolutionnaire (FDR)

Front Farabundo Marti pour la Libération Nationale (FMLN - état major de 5 groupes guérilleros)

Mgr Oscar Romero

Mgr Riveray Damas

Violence (exclusion / intimidation / répression / torture)

- Page(s) 2 «Mgr Romero a été le grand défenseur d'une position évangélique honnête: marcher avec le peuple, aider ceux qui n'ont pas de droits reconnus, ceux qui son sans voix, il fut le véritable père des pauvres. Son successeur, Mgr Riveray Damas, est tout à fait seul. Il doit affronter les autres évêques, le CELAM, la Démocratie chrétienne, le Vatican... Les plus engagés parmi le clergé sont partis. La Junte a révisé la composition des membres de l'archevêque, laissent à Mgr Riveray Damas sans appui. En Amérique latine, le CELAM essaie de donner une orientation à la théologie, à la pastorale, à la catéchèse, multipliant à cette fin les secrétariats. Lors d'une réunion à Rome en automne 1980, les États-Unis ont cherché à faire appliquer en Amérique latine une "démocratie chrétienne forte" pour éviter la croissance du mouvement populaire. Les États-Unis, le Vatican, le CELAM et la Démocratie chrétienne coopèrent ensemble pour imposer une vision unique de sortie politique dans tout le continent. Il ne reste que 6 ou 7 prêtres qui travaillent encore dans au pays dans la ligne de Mgr Romero. Un seul mouvement de base (CONIP: Coordination populaire de basse) essaie d'être conséquent avec la position de Mgr Romero. Quant à Mgr Riveray Damas, il a été clair sur 3 points: son opposition à une intervention américaine, sa critique de l'armée accusée de génocide et son appui à une solution politique négociée. »

- Page(s) 1 «Dans le cadre d'un colloque sur la tragédie du Salvador organisé par l'Entraide Missionnaire, Walter Gera, prêtre, sociologue et collaborateur de Mgr Romero durant deux années est venu nous brosser le tableau alarmant de la répression au Salvador.»