Le vol. 1 de l'"Histoire de l'édition littéraire au Québec" décrit Beauchemin comme un jeune relieur avant qu'il ne s'installe à Montréal. On dit qu'il relie quelques centaines de livres à Nicolet avant d'atteindre la métropole.
En quelques années, Beauchemin et Valois se taillent une réputation d'éditeur de littérature générale. Beauchemin supervise la production des épreuves.
À la suite d'un malencontreux incident, Beauchemin doit s'installer à Montréal pour réparer des livres endommagés qu'il destinait au colportage aux États-Unis. Vu le succès qu'il rencontre auprès des citadins, il demeure en ville pour exercer un temps, et de manière saisonnière, son métier de relieur. Toutefois, l'authenticité de cette histoire, racontée par sa nièce, n'a pu être vérifiée: aucun document n'atteste la présence de Beauchemin à Montréal avant 1845.
Dès 1850, Beauchemin et Lafrance s'affichent également comme libraires.\r\nDe 1850 à 1852, il est associé à un autre relieur, Louis Lafrance.\r\nSelon le vol. 1 de l'"Histoire de l'édition littéraire au Québec", la librairie fondée par Charles-Odilon Beauchemin s'impose comme l'une des plus importantes de son époque.
En 1845, le nom de l'entreprise apparaît pour la première fois dans l'annuaire municipal de la ville.\r\nDe 1850 à 1852, il est associé à un autre relieur, Louis Lafrance.
À partir de 1886, affecté par la maladie, il prend de moins en moins part à la direction de l'entreprise: on suppose qu'il continue d'exercer ses fonctions de libraire, papetier, éditeur, imprimeur et relieur, mais on ne dit pas quel poste il occupe désormais. Son fils Louis-Joseph-Odilon prend la succession de son père et s'associe avec lui pour créer la société C.O. Beauchemin & Fils. Valois quitte alors l'entreprise.