Albert Tessier compte sauver le journal, qui connaît des difficultés financières, en en déléguant la direction à deux jeunes laïcs désireux d'élargir une doctrine jusque-là confinée au cercle des intérêts diocésains et capables de la rendre sensible à la population.\r\nDouville et Clément Marchand réussissent à amasser un petit capital tout en faisant l'apprentissage de leur métier d'éditeur journalistique. Cependant, en étant promus héritiers, ils deviennent du même coup légataires des valeurs véhiculées par Mgr Tessier.\r\nLe Bien public se donne pour mandat de se distinguer des journaux de la métropole et de promouvoir les intérêts de l'Église locale. Il bénéficie d'une certaine autonomie.\r\nLe journal consent de temps en temps à imprimer un ouvrage à compte d'auteur sous le nom de la Compagnie du Bien public.\r\nTessier voit en Douville un administrateur fiable et un journaliste de bon sens.
Avec Marchand, il acquiert et édite la revue littéraire "Le Mauricien", qui change de nom en 1939 pour "Horizons". \r\nVérifier si la revue doit être considérée comme un organisme à part entière.
La véritable maison d'édition du Bien public apparaît dans les années 1930. La date exacte de sa fondation reste toutefois incertaine: selon Marchand, la maison aurait commencé à exister dès son arrivée avec Douville à la direction de l'entreprise; si l'on se fie aux notices de l'hebdomadaire, la dénomination n'apparaît qu'en novembre 1938.
Secteur : Personnel professionnel des arts et de la culture (Détails)
Professionnels / professionnelles de la rédaction, de la traduction et des relations publiques (Détails)
Écrivain et historien
[Inconnu]
1939 av.
1939 ap.
Il oriente son activité d'écrivain et d'historien du côté de la petite histoire en publiant des monographies régionales.
Pour lui, l'histoire est davantage un jeu, un passe-temps instructif, qu'une discipline rogoureuse destinée à l'élévation du social.
En janvier 1939, il publie "Aaron Hart" aux Éditions du Bien public.