Il publie surtout des ouvrages techniques et documentaires. La maison est toutefois aussi reconnue pour ses livres de référence. "Le Français des affaires", lancé en 1942, sera un grand succès pour l'entreprise et sera d'ailleurs réédité plus de dix fois. En 1957, l'éditeur publie le "Dictionnaire général de la langue française au Canada", un volume de 1400 pages qui a nécessité une vingtaine d'années de travail et de recherche. Cet ouvrage recevra la médaille de l'Académie francaise en 1958, marquant ainsi l'histoire de la lexicologie au Québec. De ce volume découlera la parution de plusieurs autres ouvrages portant sur la question de la langue dont "Le Dictionnaire technique général anglais-français" (1965) et "Le Petit Dictionnaire canadien de la langue française" (1969). Ce dernier comprend entre autres plus de 3000 canadianismes et a été approuvé par le ministère de l'Éducation du Québec et l'Office de la langue française.\r\nBélisle éditeur s'occupe aussi de l'édition de quelques titres de littérature. Travaillant en collaboration avec la Librairie Beauchemin, il imprime des collections pour la jeunesse et des ouvrages plus littéraires comme "Les Plouffes" de Roger Hamelin en 1948 et "Cinq femmes et nous" de Bernard Dufebvre (Émile Castonguay) en 1950.\r\nEntre 1940 et 1950, il édite plus de 80 titres différents dont certains continueront d'être réédités jusqu'au début des années 1960. Il lance entre autres les collections "La Bibliothèque de l'homme d'affaires", "La Pratique des affaires", "Arts, métiers et technique", "La Bibliothèque du machiniste" et "Les Manuels du mécanicien de machines fixes".\r\nDans les années 1960, Bélisle lance la "Bibliothèque des grands auteurs", une collection qui se veut une adaptation de la série américaine "Freat Books of the Western World" de Mortimer Jerome Adler. D'ailleurs, Bélisle traduira et publiera un des ouvrages les plus importants de ce dernier en 1964, soit "Comment lire les grands auteurs" ("How to Read a Book: the Art of Getting a Liberal Education").
On mentionne qu'il est l'imprimeur de la revue La Semaine commerciale, à Québec, mais comme il s'agit d'une revue et non d'un organisme directement lié à l'édition, celle-ci n'a pas été encodée.
On mentionne qu'il est l'imprimeur de la revue Les Affaires, mais comme il s'agit d'une revue et non d'un organisme directement lié à l'édition, celle-ci n'a pas été encodée.