Il possède une librairie d'assortiment général. \r\nGarneau est grossiste: il répond d'abord aux besoins des petits commerces et des institutions d'enseignement. \r\nLe libraire s'intéresse d'abord à la vente de livres et d'articles religieux, tels les ornements d'église. La littérature n'est pas une préoccupation majeure chez lui.\r\nIl choisit des auteurs reconnus pour leurs valeurs morales. Très peu d'auteurs de son catalogue sont canadiens-français. Bien que le livre religieux y prédomine nettement, le libraire se distingue de ses compétiteurs par la diversité de sa production: il touche à divers secteurs de l'édition avant de se spécialiser dans le domaine des humanités. \r\nLa Librairie Garneau publie des auteurs rattachés au Grand Séminaire de Québec et à l'Université Laval dans les domaines qui ont fait sa renommée.
À l'aube du XXe siècle, Garneau se lance dans le métier d'éditeur en publiant d'abord des ouvrages religieux et des travaux destinés à l'enseignement. L'édition demeure toutefois une activité marginale chez lui.\r\nIl dessert entre autres une portion du marché des livres canadiens-français rattachés au secteur des lettres ou des humanités réclamés par des universitaires.\r\nLes questions d'actualité, les réflexions sur la société québécoise et surtout la valorisation de la langue nationale intéressent l'éditeur. Il publie plusieurs écrivains de la Société du bon parler français du Canada.\r\nGarneau conclut aussi des ententes de coédition avec d'autres maisons (les librairies Langlais et Dumontier, par exemple.)