En 1921, il devient propriétaire de la boutique de son beau-père décédé. C'est sa femme Yvonne qui dirige la librairie éditrice à Montréal alors que Doucet continue à exercer son métier de donctionnaire à Québec.
Il offre un portrait représentatif de l'écrivain auto-éditeur et de ses stratégies. De 1908 à 1919, il fait paraître plus de 18 volumes, soit presque deux titres par année. Ses oeuvres sont explicitement auto-éditées avec, à la place de la raison sociale de l'éditeur, l'indication "Chez l'auteur", "L'auteur" ou "L'auteur, éditeur".\r\nEn 1912, Charles Gill lui conseille d'utiliser la marque de commerce de son imprimeur, "Chez Mercier jeune, à Québec, X rue du Sault au Matelot", parce que le nom d'une firme sur la couverture produit toujours un meilleur effet que son absence.
Il publie alors ses textes subséquents sous le nom de cette firme. Cependant, peu importe l'adresse qui figure sur ses recueils, c'est toujours Doucet qui rassemble lui-même les ressources nécessaires pour ses publications.
Secteur : Personnel professionnel des arts et de la culture (Détails)
Professionnels / professionnelles de la rédaction, de la traduction et des relations publiques (Détails)
Poète
[Inconnu]
1908 av.
1924 ap.
On dit qu'il est le poète le plus prolifique de son temps. Il appartient au groupe des poètes régionalistes, d'extraction plus modeste, socialement dominés, appuyés par les conservateurs, les promoteurs de la société rurale et les membres du clergé; ils demeurent plus pauvres sur le plan de la reconnaissance sociale et bénéficient de peu de crédits sur le plan esthétique.
Doucet est l'auteur de "La Chanson du passant", auto-éditée en 1908, puis à nouveau à 1915. Cette oeuvre lui vaut les éloges et l'estime de ses collègues de l'École littéraire de Montréal. Dans ses recueils ultérieurs toutefois, il tombe dans la facilité.
Ses quatre premiers livres sont publiés à l'enseigne de "J.-G. Yon, éditeur", la librairie dirigée par son beau-père.
Il bénéficie souvent de l'aide financière de l'École littéraire de Montréal, laquelle reçoit régulièrement des subventions du gouvernement pour soutenir la création. Doucet obtient ainsi 30$ en 1908 pour "La Chanson du passant", 11,58$ en 1910 pour "La Jonchée nouvelle", 40$ en 1911 pour "Sur les remparts". En 1912, il encaisse 100$ pour "Les Palais chimériques". De 1910 à 1924, il réussit à obtenir plus de 5250$ du gouvernement, soit une moyenne de 262,50$ par titre publié, ce qui est suffisant pour payer les frais d'impression de tous ses ouvrages.
Secteur : Juges, avocats / avocates, psychologues, travailleurs sociaux / travailleuses sociales, ministres du culte et agents / agentes des politiques et des programmes (Détails)
Agents / agentes des politiques et des programmes, recherchistes et experts-conseils / expertes-conseils (Détails)