En 1950, le Maître imprimeur dit que la Compagnie de papier Rolland demeure la seule fabrique de papier française en Amérique. En 1965, il affirme de plus que la compagnie est la plus ancienne des fabriques de papier de haute qualité au pays.\r\nElle touche à la préparation des matières premières, la conversion en pulpe, le contrôle technique, la vérification au laboratoire, l'inspection, l'empaquetage et l'expédition.\r\nVérifier la pertinence de l'information entrée dans Liens.
MCD, 09/08/25, premier encodage de fond (en cours); MCD, 09/08/27, ajouts et corrections; SB, 09/09/01, ajouts
En 1958, la compagnie inaugure de nouveaux bâtiments climatisés à Saint-Jérôme. Ces installations permettent à l'industrie de doubler sa capacité de production de papier de haute qualité et de se lancer à la conquête de nouveaux marchés. De nombreuses personnalités prennent part à cet événement.\r\nEn fonction de la nouvelle machinerie, la Compagnie de papier Rolland construit également une nouvelle usine de filtration d'eau d'une capacité de 3,000,000 gallons par jour, un bâtiment de préparation de la pâte, un bâtiment de finition ainsi qu'un entrepôt.\r\nEn 1964, sa production est de 61,000 tonnes de papier fin, ce qui constitue une part importante de la production canadienne totale, qui se chiffre à 403,000 tonnes. La compagnie fabrique une gamme complète de papiers de haute qualité à forte teneur en chiffons et au bisulfite utilisés pour le papier et les enveloppes d'affaires, les cartes de souhaits, le papier à lettre, l'impression des revues, des brochures et de livres, les papiers à duplicateurs et pour d'autres usages similaires. La vente de papiers d'écriture, d'impression et autres papiers fins de cette entreprise a alors atteint 26,000,000$\r\nEn 1965, bien que la famille continue de détenir la majorité des actions (quatre générations de Rolland ont fait progresser l'entreprise), la part du capital extrafamilial a augmenté à mesure que l'entreprise s'est développée et compte plus de 2,500 actionnaires.\r\nÀ ce moment, l'entreprise détient 3 usines. La première, à Saint-Jérôme, est située sur un terrain de 170 acres et les installations couvrent 300,000 pieds carrés. Cette seule usine emploie 630 personnes. La deuxième, à Sainte-Adèle (Mont-Rolland ?) emploie 200 personnes. La troisième, sise à Scarborough, est acquise en 1964. Il s'agit de la Canada Glazed Papers Limited, qui constitue la division des papiers couchés de la Compagnie Rolland. Elle emploie 240 personnes. Grâce à cet achat, la compagnie Rolland peut s'installer en Ontario et ajouter les papiers couchés à sa gamme de produits.\r\nEn février 1965, la compagnie conclut un accord avec la Consolidated Papers Corporation, important fabriquant de papier journal et de papier kraft. Aux termes de cet accord, destiné à établir des liens de travail étroits, chaque entreprise acquiert des actions de l'autre. Le président du conseil d'administration et le président de Consolidated sont élus au conseil d'administration de la compagnie Rolland et Lucien Rolland est élu administrateur de la Consolidated. Dans un communiqué conjoint, les deux entreprises font état des avantages mutuels résultant de cette entente, particulièrement en ce qui concerne les échanges d'informations techniques et la participation conjointe à des opérations dans le domaine des papiers fins et dans d'autres domaines qui conduisent à une plus grande diversité de la production.\r\nLa compagnie a des bureaux de vente dans les principales villes canadiennes et ses produits sont vendus dans tout le Canada par l'entremise de ses distributeurs.
Jean-Baptiste Rolland et ses fils, propriétaires d'une librairie / papeterie à Montréal, se demandent un jour pourquoi ils ne produiraient pas leur papier au lieu de l'importer de France et de l'étranger. Il faut 10 ans pour qu'ils trouvent l'aide financière et les conseils financiers de spécialistes dont ils ont besoin. \r\nLe curé Labelle, ayant entendu parlé du projet, vient voir Jean-Baptiste Rolland et lui propose d'établir sa fabrique à Saint-Jérôme, là où il y a abondance de pouvoir hydraulique, de main d'oeuvre de même qu'une voie ferrée reliant la municipalité à Montréal. Il y rencontre un groupe nombreux de citoyens qui le sollicitent et le pressent de s'installer au milieu d'eux. Ils lui présentent même des contrats cédant à un prix nominal des propriétés de son choix. \r\nLe moulin à papier s'élève bientôt et Monseigneur Fabre bénit la construction nouvelle.\r\nJean-Baptiste Rolland risque jusqu'à son dernier sou dans l'entreprise et confie l'administration de ce moulin à son fils Stanislas-Jean-Baptiste.\r\nLes Rolland se confinent à la manufacture de papiers fins, particulièrement les papiers de chiffon. Selon le Maître imprimeur, jusque là, on n'avait encore jamais réussi à fabriquer des papiers filigranés ou de registres comparables à ceux qu'il avait fallu importer d'Europe jusqu'à la fondation de l'usine Rolland.\r\nCette première entreprise rencontre mille obstacles, mais on triomphe de tout: des couleurs qu'il faut fabriquer soi-même jusqu'à l'apparition en 1885 des premières teintures d'aniline, d'une inondation qui emporta un pont, d'une rupture d'aqueduc, et aussi du mal qu'on a retenir dans la petite ville provinciale de Saint-Jérôme les ouvriers écossais-américains qu'on y avait amenés.\r\nLes papiers Rolland obtiennent des prix à l'exposition d'Anvers en 1885, à celle de Chicago en 1893 et à Paris en 1900.\r\nLe Maître imprimeur de mars 1950 dit qu'en 1902, s'avançant plus avant dans le royaume des colons du curé Labelle, à 16 milles au nord de Saint-Jérôme, S.-J.-B. Rolland examine le pouvoir de l'eau de Saint-Adèle et l'achète d'un Américain. Le Maître imprimeur de décembre 1965 parle cependant de la municipalité de Mont-Rolland.\r\nOn commence alors la construction sur le terrain avoisinant les chutes et ayant auparavant appartenu à Norbert Morin. Ce deuxième moulin est incorporé en 1904 sous le nom de Les Moulins du Nord.
Les affaires des moulins de Saint-Jérôme et de Sainte-Adèle (Mont-Rolland ?) sont combinées en une seule compagnie en 1912.\r\nAvant décembre 1949, Jean-Paul Rolland était gérant du moulin de Saint-Jérôme. Peu de temps après, il ajoutait à ce poste celui de gérant-général des moulins de Saint-Jérôme et de Mont-Rolland.
Il remplace Jean-Pierre Rolland à la présidence.\r\nEn devenant président à l'âge de 35 ans, il est le plus jeune Rolland à mériter l'honneur et l'un des plus jeunes hommes à diriger une grande industrie canadienne.\r\nIl s'agit du sixième président de la compagnie et "du sixième du nom."
Le Maître Imprimeur mentionne qu'il a occupé les tâches administratives les plus importantes au sein de la Compagnie de papier Rolland, c'est pourquoi j'ai noté qu'il faisait partie des directeurs de cette entreprise.\r\nIl était gérant du moulin de Saint-Jérôme.\r\nOn peut penser qu'il avait un lien familial avec les autres Rolland dirigeant la Compagnie de papier Rolland.
Rolland décide de fabriquer lui-même le papier au lieu de l'importer. On lui propose d'établir sa fabrique à Saint-Jérôme. Il confie l'administration de ce moulin à son fils Stanislas-Jean-Baptiste.
Le Maître imprimeur dit qu'en juillet 1904, l'eau de la rivière du Nord court dans un long tube de bois qui longe la rivière et jetant son poids sur les turbines qu'elle actionne, met en mouvement la machinerie qui fabrique le papier de l'usine de Sainte-Adèle (Mont-Rolland ?)
On installe à Saint-Jérôme une nouvelle machinerie à papier géante Millspaugh, de fabrication britannique, construite au coût de plus de 5,500,000$. La Compagnie Rolland est la première à avoir installé ce type de machine à 160 pouces de largeur, qui produit 100 tonnes supplémentaires de papier par jour à elle seule, doublant ainsi la capacité de production de l'usine.
La nouvelle machine Millspaugh s'étend sur une longueur de 290 pieds et compte 42 séchoirs. Le mécanisme compliqué se commande de tableaux de bord tout à côté.