Vérifier la date de fondation de l'entreprise: deux articles du Maître Imprimeur se contredisent à ce sujet. Le premier mentionne que la compagnie a été créée en août 1925 et le deuxième en septembre 1925.\r\nVérifier la section Équipements: il s'agit de l'équipement qui est vendu par la compagnie et non pas celui qui est utilisé par elle.
SB, 09/09/01, premier encodage de fond (en cours); MCD, 09/10/23, ajouts et corrections;
La compagnie Sears peut également être considérée comme une entreprise familiale, puisqu'elle fut fondée par quatre membres d'une même famille.\r\n\r\nLa maison Sears ouvre à la fois ses quartiers-généraux à Toronto et un succursale à Montréal en août 1925. Ces deux bureaux fondés par Thomas H. Sears sr, ses deux fils Frank H. Sears et William H. Sears et le fils de ce dernier, Thomas H. Sears jr, sont considérés à l'époque comme les plus importants de l'entreprise.\r\n\r\nLes bureaux principaux de Toronto sont dirigés d'abord par Thomas H. Sears sr, puis, suite à la mort de ce dernier en janvier 1926, par son fils William H. Sears. Celui-ci occupe d'ailleurs toujours la présidence de l'entreprise en septembre 1950. Frank Sears, quant à lui, était vice-président de l'entreprise. En 1950, les deux hommes sont moins actifs dans la compagnie et laissent surtout la place à du personnel plus jeune et dynamique, comme Thomas H. Sears jr, qui est à l'époque gérant général de la maison.\r\n\r\nLa succursale de Montréal, fondée elle aussi en 1925, est d'abord dirigée par Frank H. Sears. Ce dernier possédait déjà à l'époque une précieuse connaissance du marché québécois. Peu de temps après son entrée en poste, il s'assura des service de Stan Orser. Bien qu'ayant débuté comme simple voyageur, celui-ci est, en septembre 1950, le gérant général de la succursale montréalaise. Les deux hommes ont travaillé conjointement à plaire à leur clientèle canadienne-française, non seulement en apprenant à parler le français, mais aussi en adaptant leur produits à cette langue. De fait, ils réussirent à se procurer des caractères d'imprimerie francophones et publièrent un catalogue entièrement en français. Toutefois, le territoire couvert par la succursale de Montréal ne se restreint pas à la province de Québec. Il s'occupe d'un territoire partant de Cornwall en Ontario et s'étendant jusqu'àux Maritimes et à Terre-Neuve. Stan Orser mentionne qu'au cours des 25 années passées à travailler à la succursale montréalaise, il y a eu de nombreux progrès non seulement mécaniques, mais aussi reliés au monde des affaires, un domaine qui a été grandement aidé par la publication de diverses revues industrielles.\r\n\r\nSears Limited possède également des succursale dans d'autres provinces canadiennes. En effet, la maison mère a ouvert une succursale à Winnipeg, dirigée par Walter K. Townsley et une à Vancouver dirigée par Ron A. Hull. En plus de ces bureaux, la compagnie compte aussi des représentans à London (Ontario) et à Edmonton (Alberta). Le Maître Imprimeur mentionne que la compagnie fait tout en son pouvoir pour satisfaire ses clients. Par exemple, tous ses mécaniciens et vendeurs sot munis d'une carte de crédit de la T.C.A. qui leur permet de prendre un avion et atterir rapidement à l'endroit où l'on a beosin d'eux.
Au moment où il est engagé par Frank H. Sears, il s'occupe de plusieurs petits travaux au sein de la compagnie. Il fait des commissions, balait les planchers, repeint les murs, et tape les commandes à la machine, par exemple.
Il est à l'emploi de Sears depuis 21 ans, mais pas à la succursale de Montréal. Il n'est toutefois pas mentionné s'il travaillait à la succursale de Toronto, de Windsor ou de Vancouver.
On mentionne qu'il est technicien expert à Montréal en ce qui concerne les presses à imprimer, ce qui fait qu'il connaît très bien tous les produits distribués par la compagnie.
Lorsqu'il devient voyageur, il n'a que 19 ans. C'est probablement l'un des plus jeunes voyageur de la province, peut-être même du Canada tout entier. \r\nLe Mâître Imprimeur ne mentionne pas jusqu'à quand il occupe ce métier, mais on peut penser qu'il le fait jusqu'à ce que Frank Sears cesse d'être le gérant de l'entreprise en 1946 et que Orser lui succède dans ces fonctions.
C'est au sein de la compagnie Sears qu'il débute dans le domaine de la vente. Son territoire couvre la ville de Montréal, certaines autres parties de la province de Québec, et les territoires des Maritimes et de Terre-Neuve.
Il entre au service de la compagnie Sears après sa démobilisation. On mentionne qu'il est très efficace dans la vente par téléphone et dans la vente au comptoir.
Il est d'abord nommé vice-président de la compagnie, le président en étant son père. On présume qu'à la mort de ce dernier, William a pris sa place à la présidence, mais le Maître Imprimeur ne donne pas de détails quant à la date exacte de ce changement de fonction.
En décembre 1966, Jean Guèvrement représente Sears Ltd au cinquantième anniversaire de l'Imprimerie Saint-Joseph, avec laquelle l'entreprise fait affaire depuis ses tout débuts.\r\nVérifier le statut.
Les bureaux de Montréal ont été fondés en même temps que ceux de Toronto par Frank H. Sears et ses associés, son frère William H. Sears et son père, Thomas H. Sears sr. et son neveu, Thomas H. Sears jr.\r\nLe Maître Imprimeur mentionne que Frank avait déjà une bonne expérience du marché québécois, c'est pourquoi la charge de la succursale de Montréal lui revint. Ayant trop de travail, il s'assura les services de Stan Orser pour l'aider dans la compagnie. Il demeura tout de même gérant de l'entreprise jusqu'en 1946, alors que Stan Orser semble reprendre ses fonctions au sein de celle-ci.
Deux articles du Maître Imprimeur se contredisent. L'un mentionne que Thomas participe à la fondation de l'entreprise alors que l'autre dit qu'il se joint au groupe peu de temps après la fondation. Vérifier.
Sears s'occupe de distribuer des presses à imprimer. Les plus vendues par la compagnie sont les presses Kelly Ces dernières ont été la première agence confiée à l'entreprise et, en 1950 au Québec, on pouvait en compter jusqu'à six dans un seul atelier. La compagnie s'occupe aussi de la vente des presses Little Giant, des presses à offset A.T.F. et Man, des presses à épreuves Vandercook et des presses automatiques Baum.
La compagnie vend aussi des couteaux automatiques Rawson et des scies C & C. Elle s'occupe également de la vente de tables de registre Craftsman et de la distribution d'équipement auxiliaire pour tous les départements des ateliers d'impression, de lithographie et de photogravure.
En moyenne, le personnel technique de l'entreprise installe pour environ 10 000$ d'équipement par jour en 1950. Une quantité impressionnante de camions de même qu'un outillage moderne facilitent d'ailleurs ces installations.