Selon le Maître imprimeur, en juin 1964, la Librairie Beauchemin est la plus grande maison d'édition du Québec. L'imprimerie y joue également un rôle prépondérant: pour plus de détails, voir l'Historique.
MCD, 09/07/09, premier encodage de fond (en cours); MCD, 09/08/09, ajouts et corrections; MCD, 09/08/10, ajouts et corrections; MCD, 09/10/23, Historique;
Le 29 mai 1964 a lieu l'inauguration officielle des nouveaux locaux de la Librairie Beauchemin. La réception est tenue dans le nouveau Salon des Auteurs sous la présidence de Georges-Émile Lapalme, ministre des Affaires culturelles. Le Maître imprimeur dit que le "tout Québec" littéraire, clérical, artistique et enseignant y est présent.\r\nMis à part le travail énorme que l'imprimerie Beauchemin fournit en fonction de l'édition, elle jouit d'une certaine autonomie dans le domaine de l'imprimerie générale et commerciale. Ses activités sont nombreuses, mais elle se consacre surtout au folklore québécois, au roman, à la poésie, à la lecture pour les jeunes. Toutefois, les manuels scolaires, surtout ceux dédiés aux écoles élémentaires et secondaires, aux collèges classiques et aux universités, absorbent une part prépondérante du travail qu'elle fournit. \r\nElle s'est aussi taillé une réputation enviable dans les éditions de luxe, tels que les rapports annuels de certaines grosses entreprises.\r\nDepuis sa fondation en 1842, l'imprimerie estime qu'elle a produit environ 1,500 titres de volumes.\r\nL'imprimerie Beauchemin s'occupe également de reliure d'art.\r\nQuant à l'imprimerie dite commerciale, papeterie de bureaux, publicité générale, Beauchemin s'y est vite acquis.
On ne connaît pas la dénomination de l'organisme avant 1964, ni son mode de gestion.\r\nEn janvier 1912, la revue de l'Oratoire Saint-Joseph est imprimée dans les ateliers de Beauchemin.
Il occupe un bureau d'affaires à la librairie Beauchemin où, grâce à lui, affluent les nombreux clients qui lui sont restés fidèles.\r\nVérifier le secteur et le métier: oeuvre-t-il plutôt dans le domaine de l'édition?
Après des études spécialisées à l'École d'Imprimerie (une section de l'École Technique), il entre 6 ans à l'emploi de la maison Beauchemin pour ensuite se lancer à son compte en 1940.
L'"Histoire de l'édition littéraire au Québec au XXe siècle" vol. 2 mentionne qu'il fait partie de l'équipe de Raymond Dupuis qui est à la tête de la Librairie Beauchemin au début des années 1950. Son poste exact au sein de l'entreprise n'est pas mentionné.
En acceptant ce poste, il succède à Eugène Issalys qui, trop occupé par ses postes au Conseil de l'Instruction publique et au conseil d'administration de Beauchemin, ressent le beosin d'engager un adjoint.\r\nSous sa direction, la littérature pour la jeunesse connaît un véritable essor. Il renouvelle ce type de production chez Beauchemin en ajoutant au catalogue de nouveaux auteurs comme Ambroise Lafortune, Adrien Thério et Félix Leclerc.\r\nBoulizon publie en 1957 "Livres roses et séries noires: guide psychologique et bibliographique de la littérature jeunesse", un ouvrage dans lequel il définit sa vision de la littérature. Son mandat chez Beauchemin visait plusieurs objectifs. Il voulait imposer une révision des auteurs vivants ou décédés qui étaient toujours publiés par la maison d'édition. Il souhaitait également réviser les achats de livres provenant d'Europe. Par ailleurs, il a voulu établir une version définitive de plusieurs ouvrages considérés importants qui ne satisfaisaient pas leurs auteurs, comme "Marie-Didace", "Bonheur d'occasion" et "La Montagne secrète". Ensuite, il voulait aussi étudier la possibilité d'éditer certaines séries radiophoniques éducatives, telles que "Voyages au pays de l'enfance" et "Un psychiatre vous parle". Enfin, il désirait collaborer avec les milieux universitaires pour éditer certains textes comme des thèses. (ex: "Journal" de Saint-Denys-Garneau)\r\nBoulizon a toutefois du mal à engager de nouveaux auteurs pour le genre romanesque et il se butte parfois au refus d'Eugène Issalys qui demeure son supérieur. Ce fut d'ailleurs le cas lorsqu'il voulu éditer le roman "La Belle Bête" de Marie-Blaire Blais.\r\nD'après les commentaires de Claude Hurtubise, Boulizon arrive chez Beauchemin alors que la maison d'édition est en crise et coupe les budgets. À la fin des années 1950, il tente d'obtenir une subvention du Conseil des arts pour la publication des collections pour la jeunesse, mais sans succès. Sa requête fut refusée en 1957.
Vérifier le statut: il est fondateur de ce département, mais pas de la librairie elle-même, c'est pourquoi il semble plus juste de sélectionner "dirigeant."
Il devient l'actionnaire principal de la nouvelle compagnie et, dans les années 1920, passe pour être millionnaire.\r\nVers la fin de sa carrière, affaibli par l'âge, il laisse une grande partie de ses pouvoirs à son vice-président.
Il détient la plus grande partie des pouvoirs et est considéré comme la cheville ouvrière de la maison. Il bénéficie d'un très grand prestige auprès des autorités civiles et religieuses.
Vérifier le métier et le statut.\r\nVérifier le secteur: la Librairie Beauchemin oeuvre dans les domaines de l'édition, de l'imprimerie et de la librairie.
En 1922, Émilien Daoust doit céder son siège à Charles-Odilon Beauchemin, dont le père Louis-Joseph-Odilon vient de décéder. Il vend ses actions en octobre 1924.\r\nVérifier le métier et le nom de l'organisme à cette époque.
Beauchemin, Charles-Odilon (petit-fils) 1922 av. - 1924 ap (Détails)
Marius Dufresne et son frère Oscar disposent des moyens pouvant leur donner le contrôle de la Librairie Beauchemin. Cependant, une dichotomie au moins latente s'installe dès lors entre les intérêts financiers de l'empire Dufresne et les intérêts professionnels de l'exécutif de Beauchemin. \r\nLeur stratégie est de multiplier les investissements dans des compagnies rentables, pour ensuite tenter d'en devenir les actionnaires majoritaires. Après 1928, Beauchemin devient un maillon de l'empire Dufresne.\r\nEn 1936, au décès d'Oscar, jusqu'alors président du C.A. de la librairie, Marius, qui n'a jusque là assisté à aucune réunion du conseil, continue à y défendre les intérêts de sa famille en tant que vice-président, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort en juillet 1945.
Oscar Dufresne n'a aucune connaissance pratique du monde de l'imprimé, mais lui et son frère Marius disposent des moyens pouvant leur donner le contrôle de la Librairie Beauchemin. Cependant, une dichotomie au moins latente s'installe dès lors entre les intérêts financiers de l'empire Dufresne et les intérêts professionnels de l'exécutif de Beauchemin. \r\nLeur stratégie est de multiplier les investissements dans des compagnies rentables, pour ensuite tenter d'en devenir les actionnaires majoritaires. \r\nEn 1928, Dufresne accède au poste de président du C. A. après avoir siégé comme membre depuis octobre 1924. Après cette date, Beauchemin devient un maillon de l'empire Dufresne.
Comme éditeur, il n'est pas seulement le responsable de l'ensemble de la programmation éditoriale, mais est aussi chargé de trouver des débouchés pour la compagnie et de la représenter auprès des institutions et des gros acheteurs. Il défend également les intérêts de Beauchemin auprès des institutions politiques et religieuses responsables de sa fortune.\r\nIl crée, en 1912-1913, sous le titre général de "Bibliothèque canadienne", six collections à l'effigie des héros de la Nouvelle-France: Dollard des Ormeaux, Montcalm, Maisonneuve, Mgr de Montmorency Laval, Champlain et Jacques Cartier. Chaque titre est offert dans un choix de 8 reliures différentes et chaque collection se distingue par un format, un prix et un nombre de pages différentes.\r\nIl dirige "L'Almanach du peuple" et "Le Canada ecclesiastique".
Le Maître imprimeur dit que la Librairie Beauchemin est pratiquement la seule à posséder l'équipement nécessaire pour imprimer certains manuels scolaires. Pour les sciences comme l'algèbre, la trigonométrie, la physique ou la chimie, l'imprimerie doit utiliser un nombre incalculable de matrices spéciales. En juin 1964, Beauchemin l'évalue à 50,000 matrices.
Vérifier le type de composante: caractères? Équipement d'éditique?