Selon une lettre de soeur Anne (Mme E. L. Ranger) à Alfred DesRochers au printemps 1928, Jean Chauvin collabore à la maison d'édition. On ne sait pas combien de temps dure cette participation.
L'entreprise existerait depuis 1924, mais Carrier ne publie rien avant 1927.\r\nIl dirige la principale maison d'ouvrages littéraires canadiens-anglais au Québec dans l'entre-deux-guerres: il cherche à promouvoir une littérature de langue française tout en favorisant la compréhension et l'harmonie entre les deux principales communautés culturelles du Canada. Il lance même des ouvrages à New York et à Londres où il ouvre des bureaux.\r\nIl est l'un des premiers éditeurs à ne pas également s'occuper des secteurs de l'imprimerie et de la librairie. \r\nDans les années 1920, Thérien Frères, une nouvelle entreprise, effectuait déjà des travaux pour le compte de Carrier aux Éditions du Mercure.\r\nOn dit que ses ouvrages sont édités avec goût et un certain raffinement.\r\nIl encourage ses auteurs à vendre eux-mêmes des exemplaires de leurs ouvrages au Secrétariat provincial et leur consent à cette fin une remise sur le prix officiel.\r\nEn 1930, la rumeur court que Carrier et Albert Lévesque vont fusionner leurs entreprises, mais le projet n'aboutit pas.