Le but premier de l'Imprimerie populaire était d'imprimer le journal Le Devoir. Lorsqu'elle est libre, la machinerie de l'entreprise sert aussi à l'impression de nombreux journaux mensuels, bi-mensuels et hebdomadaires. L'imprimerie Populaire Ltée s'est toutefois aussi adonnée à de nombreux travaux de ville. Depuis quelques années avant 1949, la compagnie se spécialise dans la publication de revues de petits et grands formats, quelles soient mensuelles ou trimensuelles. La production de celles-ci se chiffre, en 1949, à 17 dont la circulation varie entre 3000 et 6000. Outre ces documents, la compagnie imprime également de nombreux livres de toutes sortes, des pièces publicitaires et de la papeterie.\r\nL'imprimerie n'est pas seulement apte à imprimer les livres qu'elle produit; elle peut aussi les relier grâce à son atelier de reliure bien équipé.\r\nÀ la fin novembre 1948 (et ce jusqu'en juin 1949), les locaux de la compagnie ont été agrandis. En effet, l'espace de plancher des bureaux et des ateliers a presque été doublé. Plus du tiers du quatrième étage de l'édifice est maintenant consacré à l'entreposage du papier. Le département de composition a aussi été grandement amélioré par l'achat d'une linotype neuve.Parmi les autres améliorations de la compagnie, notons que celle-ci se fait actuellement fabriquer une nouvelle pierre pour répondre à ses besoins.\r\nEn 1949, la compagnie a cru bon de faire suivre à ses employés un cours de J.I.T. (initiation au travail) dans le but de les perfectionner. Il s'agit d'étudier les principes qui sont à la base de l'imprimerie.
Henri Bourassa fonde l'entreprise. \r\nSelon l'Histoire de l'édition littéraire au Québec, la création de cette agence en 1908 jette les bases du Devoir.\r\nCependant, le Maître Imprimeur mentionne plutôt que l'Imprimerie populaire Ltée était connue sous ce nom de 1910 à 1913: à vérifier.
L'entreprise possède une linotype neuve, deux gros cylindres Miehle, un automatique, une Kelly automatique, une Heidelberg automatique, deux platines, deux claviers monotype, deux fondeuses, une machine à caractère et à matériel, etc.