Craignant de voir la "Revue canadienne" passer en mains impies, il emprunte 4000$ à deux de ses amis curés et s'en porte acquéreur. Il garde la propriété légale de la publication, mais en cède les revenus à l'Université Laval de la métropole et en confie l'administration et la rédaction à un comité de direction composé de prêtres également professeurs à l'université. Ce comité est chargé de veiller à ce que les principes de la constitution soient respectés. L'évêque assure ainsi une mainmise sur un organe important pour la diffusion des idées. La revue perd son caractère culturel général et reflète les intérêts académiques et pédagogiques des nouveaux propriétaires.